
ÉQUATEUR: CIRCUITS COURTS,
DES PRODUITS LOCAUX À DES PRIX JUSTES
L’Equateur pourrait être
auto-suffisant en productions alimentaires mais l’économie agricole du
pays est dominée par de grandes productions destinées à l’exportation
(bananes, produits de la mer…) alors que le pays est importateur de blé
et de maïs. Ces importations peuvent exposer la population à des
variations importantes des prix internationaux. De plus, le commerce de
l’agro-alimentaire est contrôlé par une minorité d’entreprises qui
répercute les hausses des prix mondiaux sur les marchés locaux tout en
maintenant des prix d’achat très bas aux petits producteurs.
Ceux qui souffrent le plus des hausses de prix sont les petits producteurs contraints d’acheter plus de 75% de leur alimentation.
Non seulement leurs exploitations sont trop petites pour couvrir les besoins de leurs familles paysannes mais en plus, ils vendent leurs productions à un prix trop bas, souvent imposé par les revendeurs.
Dans la province de l’Azuay et dans des villes comme Ibarra et Otavalo, AVSF accompagne depuis 2006 une démarche innovante de vente directe de produits biologiques des familles paysannes. Ainsi, à Cuenca, 500 familles se sont organisées pour vendre en circuits courts pour la 1ère fois leurs produits sur les marchés municipaux de la ville.
Des prix stables toute l’année permettent aux consommateurs de la ville de ne pas souffrir de hausses intempestives.
En ville également, les consommateurs souffrent des hausses de prix. Mais les produits bios sont vendus au même prix que les produits conventionnels et à des prix stables. Une étude menée en 2010 montre que la pratique de la vente directe permet aux petits producteurs de vendre leurs productions en moyenne 30 % plus cher qu’aux intermédiaires.
Ceux qui souffrent le plus des hausses de prix sont les petits producteurs contraints d’acheter plus de 75% de leur alimentation.
Non seulement leurs exploitations sont trop petites pour couvrir les besoins de leurs familles paysannes mais en plus, ils vendent leurs productions à un prix trop bas, souvent imposé par les revendeurs.
Dans la province de l’Azuay et dans des villes comme Ibarra et Otavalo, AVSF accompagne depuis 2006 une démarche innovante de vente directe de produits biologiques des familles paysannes. Ainsi, à Cuenca, 500 familles se sont organisées pour vendre en circuits courts pour la 1ère fois leurs produits sur les marchés municipaux de la ville.
Des prix stables toute l’année permettent aux consommateurs de la ville de ne pas souffrir de hausses intempestives.
En ville également, les consommateurs souffrent des hausses de prix. Mais les produits bios sont vendus au même prix que les produits conventionnels et à des prix stables. Une étude menée en 2010 montre que la pratique de la vente directe permet aux petits producteurs de vendre leurs productions en moyenne 30 % plus cher qu’aux intermédiaires.
Budget familial
Part de l'alimentation dans les dépenses des ménages (en % 2005)


« Maintenant que je gagne plus d’argent en vendant au marché, je peux acheter des biens de première nécessité à la ville. En plus, à la fin du marché, nous nous échangeons les produits non vendus entre producteurs et cela nous permet d’améliorer notre alimentation. Aussi, avec l’appui de notre organisation pour diversifier mes parcelles, je dispose de légumes dans mon jardin pour l’alimentation de la famille »